bon on a un peu beaucoup débordé du sujet et encore une fois je vais devoir remetre tout ça en ordre, pffff que feriez vous sans moi?
aller les enfants, voila le Grand Bertrand dans toute ça ...beauté?
L’incroyable vie de Bertrand à la fac ,épisode 6 et demiLe cycliste
Après quelques événements familiales agités et un épisode bâclé, je vous propose un nouvel épisode de Bertrand moins chaotique (sur la forme) mais toujours aussi déluré.
Donc aujourd’hui , Bertrand va nous conter la partie la plus original des période de sa vie à la fac en quelques sorte:
Cette partie de sa vie se déroule en général avant et après les cours, elle est aussi matériel qu’éphémère, dangereuse que rapide, incertaine que monotone ,bleu que rouge rouille.
Vous l’aurez donc compris (j’adore cette formule car on fait croire au lecteur qu’il est très intelligent…j’espère vraiment que vous avez devinez sinon je vais m’inquiéter ,c’est déjà asse difficile de faire des épisodes simpliste alors le faire pour des niveaux maternelle…bref), il s’agit de Bertrand sur son vélo!
Certes vous me direz que j’en ai déjà parlé mais vous n’avez pas eu les détails donc je vais me permettre de vous faire comprendre pourquoi les cyclistes sont à considérer avec prudence et non comme de la chaire à canon psychopathe risquant leur vie sans considération
toux difficile...bref.
Vous avez tous vu j’en suis sur au moins une fois dans votre vie, un fou furieux les yeux injectés de sang, la bave aux lèvres et la transpiration à remplir un bidon de cinq litres sur un vélo en trin de faire une queue de poisson à un automobiliste?
Et bien pour arriver à un état bestial, je vais vous le faire comprendre par Bertrand.
Chaque matin, Bertrand descend dans le garage pour prendre son vélo, il enfile méthodiquement son K-way vert sapin à doublure gris métallique, il accroche un ruban clip sur sa cheville pour éviter de salir la partie de jean qui touche le dérailleur du pédalier imbibé de graisse ( oui d’accord le métal ne peut pas s’imbiber de graisse mais vu la dose qu’il y a je ne pouvais dire que ça), si il fait en dessous de 15°c il met les gants et en dessous de 5°c c’est le bonnet et l’écharpe, il faut donc imaginer que par un froid de canard, vous pourrez peut-être apercevoir un terroriste gagoulé fonçant sur la route gelé sur un vélo de course.
Une fois équipé il enfourche son vélo ,allume les phares et la chose la plus importante bien que totalement déconseillé, il allume son mp3 et le met en mode aléatoire.
La première musique est toujours tout molle ou douce comme du Ray Charles ou du Bob Marley, pas de quoi tuer un ours avec une râpe à fromage.
Bertrand commence donc par monter se faire une petit monté doucement pour se placer de façon à être devant une piste quasiment droit qu’il peut se farcir en moins d’une minute mais avant, petit détour selon l’horaire pour voire si Maurice le Sarkoziziste et/ou Mauricette la classieuse ne sont pas à l’arrêt de bus pour taper la causette.
Dans toutes les éventualités, il s’arrange pour avoir le champs libre pour être au maximum de son potentiel, une fois devant la pente et prêt à ce lancer, changement de musique, on passe aux Enhancer, Bertrand s’élance doucement comme la musique puis, au fur et à mesure, la musique accélère et Bertrand aussi, quand la pente fini et que la ligne droit lui fait face, Bertrand roule à plus de 50 voire 6Okm avec le vent dans le dos, il pédale tellement vite que le vélo bouge à la cadence de ses pieds et crée donc ainsi une vibration, le vélo file à très vive allure, Bertrand à les cheveux gonflés par la vitesse, les larmes coulent car le vent chasse l’eau de ses yeux, la musique c’est calmé et la c’est drame, comme chaque matin Bertrand retrouve son première ennemi, il est horriblement laid, il prend un plaisir malsain à l’attendre chaque matin pour lui pourri son élan: le stop!
Bertrand freine…légèrement et passe en écoutant si des voitures arrive et comme chaque matin, il passe avec succès, il va rouler tranquillement sur les voies de bus pendant quelques temps aux rythmes des clashs , sex pistols ou encore Charlotte Gainsbourg .
Après avoir évité les bosses ,creux , cailloux et autres bus scolaires (ça c'est les ennemis mineurs) qu’il prend de haut Bertrand doit affronter une monté et pas n’importe laquelle, la colline de Bonnefoy (ça c'est le big boss niveau deux), il faut dire que Bertrand ne l’aime pas, c’est le moment où la monté de température se fait sentir et donc une transpiration apparaît (ça c'est le handicap niveau 3). L’effet de serre produite par le K-way oblige Bertrand à s’arrêter en haut de la colline, d’enlever son beau plastique et de reprendre la route.
À ce stade, Bertrand est la moitié du trajet, une pente s’annonce et une musique annonce la vitesse à tenir SLIPKNOT, MANSON et GOJIRA (pourquoi je l’écris en majuscule? PARCE QUE C’EST PAS DES CHANTEURS DE VARIETES!!!) Bertrand est maintenant en T-shirt, il va à fond, une point à 65km, les oreilles sifflant sous l’effet du vent et des musiques quelques peu stimulant à base de doule grosse caisse tellement rapide que vous avez l’impression c’est un uzi qui liquide son chargeur à vive allure avec une son grave évidement, les chanteurs émettant des cris bestiaux, ils sont loin de vous calmer, c’est donc à ce moment que Bertrand se concentre, la ville est le plus grand des danger, les voitures ,les scooter, les motards fous, les feux, les passants ou encore le petit vieux qui ouvre sa portière au bon moment pour que Bertrand ce la mange et fasse un vole plané (eux c'est les big boss les plus dure, ils sont imprévisible et avec leur attaques "coups de canne" c'est le crache assuré).
Pour éviter nombre de désagréments ,Bertrand roule non pas sur le coté mais comme les voitures au milieu, les yeux injecté de sang de fait de la concentration visuelle intense, la transpiration du fait de la vitesse mais où est donc la bave?
Elle arrive, Bertrand passe sous un pont, continu direction Jeanne D’Arc, il passe sur un autre pont, freine un peu et la voila, bien gluante , pendante et peu abondante bien que cette bave soit respectablement installé sur la lèvre inférieur de notre héro avec un tendance à vouloir coloniser sa joue.
Une fois arrivé à l’université, Bertrand va ranger son vélo, boire une gorgé d’eau, rester immobile le plus longtemps possible en espérant que le vent séchera ses vêtements et ,d'un pas de détrempé va en cours.
La journée de Bertrand vient de commencer, un journée de plus à vivre pour un chauffard à pédales.