je profite de cette section pour parler un peu de background, c'est parti:
Commoragh, la cité noire, le sombre repère, l’incarnation du mal, de la perfidie, de l’anarchie et de la terreur. La vision cauchemardesque de cet endroit fait de petites ruelles sombres dominées par de gigantesques, froides et menaçantes tours, l’air empli d’une aura malsaine et l’éternel crépuscule rouge inspirent la crainte et la méfiance au cœur même du plus téméraire des inquisiteurs.
Nul n’a la moindre petite chance de réchapper à cet endroit une foi qu’il y est amené. Les prisonniers qui y sont conduits ne savent jamais à quoi ils sont destinés et quels seront leurs châtiments.
Aux mieux, certains finissent dans une arène où ils trouveront plus ou moins lentement la mort de la main d’un succube. Ces gladiateurs ne cessent jamais de se distraire en combattant toutes sortes de créatures dans leurs arènes pour les faire mourir à petit feu. Affrontant jusqu'à dix prisonniers à la fois, les pauvres victimes ne peuvent lutter de toutes leur forces que pour retarder de quelques instants leur inévitable sort. On fait état que même des tyranides sont amené dans ces arènes. Les Genestealers sont très prisés par les cérastes. A toutes ces victimes, ont aura offert la plus belle grâce qui soit sur Commoragh, le repos éternel.
D’autres travailleront le reste de leur courte vie comme esclaves. Rien de plus qu’une vulgaire marchandise, les malheureux seront vendus, échangés, offerts. Leurs vies ne valent pas plus que celle de la vermine qui grouille dans nos caves. Ils seront tantôt aux travaux forcés, tantôt à la torture pour le bon plaisir du maître. Ainsi, survivre plus d’un an comme esclave est un véritable exploit.
Ceux qui arrivent à s’échapper de leur maîtres se retrouvent perdus dans un labyrinthe où un danger les guette à chacun des sombres recoins. Cela va des hélions fous furieux qui survolent la cité en coupant des têtes au hasard, aux sinistres mandragores qui surgissent de l’ombre pour déchiqueter leurs pauvres victimes, en passant par les monstrueuses gorgones qui se repaissent de n’importe quelle chaire.
Toute foi, on peut considérer qu’on est encore loin du summum de l’horreur car dans la sombre cité, il est des endroits que nul sain d’esprit n’osera pénétrer. Ces lieux représentent l’un des pires châtiments de toute la galaxie. C’est là que l’on fait subir la pire des souffrances aux êtres les moins chanceux de l’univers. La pire des souffrances qui puisse vous être infligée, celle qui est éternelle et omniprésente. Car à Commoragh, les tourmenteurs ne cessent de faire s’élever les cris de leurs victimes. Aucunes souffrances, aucunes atrocités, aucuns supplices ne leur sont inconnus. Ce sont tous des maîtres de la torture dont les pratiques ne consistent qu’à infliger les plus horribles sévisses et violentes expérimentations. Les martyres meurent des suites des douleurs les plus extrêmes qui soient ou survivent et leurs corps et leurs esprits ne sont plus que des plaies à jamais ouvertes. On vit peu de temps sur Commoragh mais on meurt toujours lentement.
C’est dans ce sinistre royaume que l’on trouve le plus facilement la force de mettre fin à ses jours car s’il peut nous rester une seule force sur ces terres maudites, c’est celle là …
De prime abord, on pourrait penser qu’une seule place doit être très enviée par tous dans la société des eldars noirs, c’est celle des plus hauts commandeurs, les maîtres des différentes cabales, les plus craints de tous les habitants, ceux qui sont appelés les grands voïvodes.
Ces êtres plus froids que la mort qui tirent les ficelles depuis le sommet de la hiérarchie ne vivent que pour se laisser aller à tout les excès et plaisirs. Des centaines d’esclaves sont à leurs services pour assouvir leurs moindres désirs. Ils se repaissent de centaines d’âmes par jour. Ils se délectent de breuvages qui provoquent en eux des sensations de plaisir ultime. Des dizaines de cérastes s’entre tueront pour les divertir et pour que l’unique survivant reçoive les félicitations d'un voïvode. Nul n’ose se refuser à exécuter un de ses ordres quitte à ce que cet ordre soit de mourir pour le divertissement du voïvode. Contester signifie subir le courroux du voïvode et alors tombe une sentence mille foi pire que la mort car la pauvre victime est donnée en pâture à un tourmenteur.
Les grands voïvodes ne sont pas seulement les guerriers les plus accomplis de tout Commoragh, ce sont aussi, les plus cruels, les plus violent et les plus sournois. N’importe quel grand voïvode inspire non pas le respect car il s’agit la d’une notion qui n’existe pas chez les eldars noirs mais l’effroi. Tous se sentent emplit de terreur lorsque le chef suprême de la cabale vous regarde avec insistance, sans quoi il ne peut s’agir d’un grand voïvode.
Pourtant, même eux sont en proie à de dangereuses menaces et doivent constamment être sur leurs gardes, peut être même plus que n’importe quel autre être sur Commoragh.
L’honneur est loin d’être un trait de caractère propre aux eldars noirs. Toutes les méthodes sont bonnes pour ravir le pouvoir à un rival ou à son propre maître. Ainsi, pour y arriver, ils n’hésitent pas à user de méthodes telles que l’assassinat par empoisonnement, la tromperie par le double jeu, la trahison par rupture d’allégeance, ou plus simplement, la déclaration de guerre ouverte entre deux clans. La convoitise les poussera à commettre toujours plus d’actes insensés et perfides pour l’obtention du pouvoir.
Quoi qu’il en soit, le grand voïvode à la tête d’une cabale ou d’un culte se retrouve seul et doit savoir être le plus fin stratège et le plus féroce combattant pour éviter tous les pièges qu’on lui tend et espérer conserver sa place de leader.
Si devenir Voïvode, ou mieux encore, grand voïvode se révèle être l’aboutissement ultime de l’ascension d’un eldar noir au sein de sa société, cela ne signifie pas pour autant qu’il s’agit d’une fin en soi. Plutôt le début d’un interminable combat pour conserver sa position.
Néanmoins, les êtres qui occupent de tels rangs chez les eldars noirs représentent tous les caractères les plus infâmes des êtres de la galaxie. Obligatoirement, de par leur nature, ils seront plus à même de provoquer et répandre la dévastation, la destruction et l’hécatombe plutôt que de mourir eux-mêmes.
et voila pour l'instant je suis a la recherche du jeu de type nécromunda qui se passse a comorragh
shagga